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slobodan despot - Page 5

  • Macron, la grande dérive autoritaire et liberticide...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°179, août 2019 - septembre 2019) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à la dictature du droit, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec l'économiste François Lenglet, l'écrivain Edouard Limonov, les politologues Jérôme Fourquet, Pierre Vermeren et Michel Drac ou le romancier Bruno Lafourcade, et les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin et d'Yves Christen...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial           

    Tourisme, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    François Lenglet :  « Non, le libre-échange ne mène pas nécessairement à la paix », propos recueillis par Alain Lefebvre

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Requiem pour Saint-Marsan

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le renversement du monde, par Hervé juvin

    Champs de bataille : Les Tercios meurent à Rocroi (I), par Laurent Schang

    Théâtre : Louis XIII ou La Conspiration de Cinq-Mars, par Michel Marmin

    Nos figures : L'humoriste, par Bruno Lafourcade

    Économie , par Guillaume Travers

    Bestiaires : Les sciences cognitives découvrent le chat, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Le mal français : l'analyse de Jérôme Fourquet et Pierre Vermeren, propos recueillis par François Bousquet et Thomas Hennetier

    En finir avec le bougisme, par Jean-Philippe Antoni

    Le chanoine Rosanvallon, l'hiver de la Deuxième gauche, par Fabrice Moracchini

    Islamophobie : les vérités dérangeantes de Philippe d'Iribarne, par Pascal Esseyric

    Entretien avec Bruno Guigue : Trump et les néo-conservateurs, propos recueillis par David L’Épée

    La haine du peuple à travers les âges, par Pascal Esseyric et David L’Épée

    Les Gilets jaunes vus de gauche, par David L’Épée

    Guillaume Tell en père des Gilets jaunes, par Pascal Esseyric

    Les années 1970 qu'on aime, par Olivier François

    Les muses de Ludovic Maubreuil, par Pascal Esseyric

    Nous les avons tant aimées, nos neuf muses, par Ludovic Maubreuil

    Entretien avec Moritz Gerber : Turenne sur la selette, propos recueillis par Laurent Schang

    Bruno Lafourcade, entrepreneur de démolitions, propos recueillis par Olivier François

    Edouard Limonov, confidences et souvenirs d'un national-bolchevik, propos recueillis par François Bousquet et David L’Épée

    Une nouvelle génération de revues à découvrir, par David L’Épée

    Un hommage inspiré aux romans d'aventure, par Michel Marmin

    Un voyage au bout de l'Enfer de Dante avec Michel Orcel, propos recueillis par Michel Marmin

    Orwell, un coeur rebelle, par Michel Loussouarn

    Dossier

    Macron décrypté

    Macron, le pouvoir absolu de l'empire du management, par Slobodan Despot

    L'éclairage au laser de Michel Drac sur le macronisme, propos recueillis par Pascal Esseyric

    Le blanquérisme, avatar éducatif du macronisme, par Roger Chudeau

    Macron, une dérive autoritaire, par Eric Werner

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Un païen dans l'église : Saint-Loup-de-Saintonge, par Bernard Rio

    Séries télé &politique : Black Mirror, par Xavier Eman

    L'anti-manuel de philosophie : la pluralité des cultures, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : la villa du Casale, par Anne-Laure Blanc

    C’était dans Éléments : hommage à Salvador Dali, par Arno Breker

    Éphémérides

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  • Pour en finir avec la dictature du droit...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°178, juin 2019 - juillet 2019) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à la dictature du droit, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec l'écrivain Andreï Makine, le dessinateur Jacques Terpant, le philosophe Denis Collin, le critique d'art Didier Rykner, les avocats Eric Delcroix et Nicolas Gardères, le juriste Bertrand Mathieu et le cinéaste Paul Vecchiali, et les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin et d'Yves Christen...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

    Eléments 178.jpg

    Au sommaire :

    Éditorial           

    L'immigration, problème politique, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Andreï Makine :  « La France a toujours su résister », propos recueillis par Alain Lefebvre

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Messier rend libre

    Nom de dieu de bordel de merde ! Jean-Pierre Marielle est mort

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    « Tous les mêms, tous les mêmes ! », par Hervé juvin

    Champs de bataille : Kobarid  = Caporetto, par Laurent Schang

    Expo : Cinquante nuances de rouge, par David L'Epée

    Économie , par Guillaume Travers

    Bestiaires : Halte à la mort des cultures animales, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Chine, la revanche de l'Etat total : entre Confucius et Orwell, par Slobodan Despot

    Entretien avec Jacques Terpant, la légende dorée de Raspail, propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    La fin du populisme de gauche, par François Bousquet et Pascal Esseyric

    Andréa Kotarac, un Insoumis vraiment insoumis, propos recueillis par François Bousquet

    Entretien avec Denis Collin : après la gauche, la nation ? , propos recueillis par David L'Epée

    Lire Christopher Lasch avec Renaud Beauchard, propos recueillis par Alain de Benoist

    La fin du dollar roi : rendez l'argent ! , par Guillaume Travers

    Notre-Dame de paris, le cri d'alarme de Didier Rykner, propos recueillis par Alix Saint-Clare

    Bienvenue à Francoland ou l'anti-franquisme rétroactif, par Rodrigo Agulló

    Éloge de la marche et des chemins creux, par Bernard Rio

    Viva Cinecittà ! L'âge d'or du cinéma italien, par Michel Marmin

    Paul Vecchiali, une vie de cinéma, par Ludovic Maubreuil

    Paul Vecchiali : « Danielle darrieux, ma plus belle histoire d'amour » , propos recueillis par Ludovic Maubreuil

    Le cinéma nietzschéen d'Agnès Varda, par Michel Marmin

    Jean-Michel Vivien et Patrick Bouts : On a retrouvé les Indo-Européens ! , propos recueillis par Thomas Hennetier

    Isaac Babel et l'épopée soviétique, par Olivier François

    La perfection de la technique de Friedrich-Georg Jünger, par François Bousquet

    Dossier

    Les juges contre la démocratie

    La tyrannie des juges ? On y est déjà ! , par Alain de Benoist

    Le face-à-face des avocats Eric Delcroix et Nicolas Gardères, propos recueillis par Nicolas Gautier et Pascal Esseyric

    Bertrand Mathieu : la guerre du droit contre la démocratie, propos recueillis par Thomas Hennetier

    Le pouvoir des juges entre immunité et impunité, par Aristide Leucate

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Un païen dans l'église : Notre-dame de Lusignan, par Bernard Rio

    L’esprit des lieux : Détour en Crimée, par Christophe A. Maxime

    C’était dans Éléments : Jean-Claude Albert-Weil au pays des Soviets, par François Bousquet et Olivier François

    Éphémérides

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  • La libération de Notre-Dame...

    Nous reproduisons ci-dessous un pont de vue de Slobodan Despot cueilli sur son site Antipresse et consacré à l'incendie de la cathédrale Notre-Dame. Éditeur, directeur de la lettre hebdomadaire Antipresse, Slobodan Despot a publié deux romans, Le miel (Gallimard, 2014) et Le rayon bleu (Gallimard, 2017).

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    La libération de Notre-Dame

    Notre-Dame de Paris. Le nom sonne si tendre, si incarné qu’on en oublie que c’est un édifice de pierre. Il y a belle lurette que ce nom ne désigne plus une construction, mais un être vivant. Une femme, une déité, une mère, la nôtre qui plus est, qui veille sur Paris, sur la France et par conséquent sur le monde entier. Car le plan qui va de l’église Notre-Dame au Louvre et du Louvre à l’Arc de Triomphe est incrusté dans la géographie intime de toute l’humanité civilisée, par-delà ses langues, ses traditions et ses religions.

    Les Français d’aujourd’hui sont les dépositaires d’un héritage qui les dépasse et qui appartient à l’humanité entière. Quelques générations, bien avant eux, ont touché à ce souffle intemporel et universel de l’être dont l’universalisme intellectuel n’est qu’une pâle transposition. Notre-Dame n’est pas plus française, ni moins, que le Taj Mahal n’est moghol, que Pétra n’est jordanienne ou que Sainte-Sophie n’est turque. Notre-Dame est l’une de ces enclaves de l’absolu qui parlent la langue commune de l’humanité, n’appartenant à personne mais intelligible de tous. C’est pourquoi le sort de Notre-Dame concerne toute l’humanité civilisée. Et c’est pourquoi la jubilation sur ses cendres désigne ceux qui ne méritent d’appartenir à aucune forme de société, tout juste de recevoir leur pitance à travers les barreaux de la cage. Le fait qu’un grand nombre de ces Orques et Gobelins aient été non seulement tolérés, mais encore nourris et protégés par l’Afrance d’aujourd’hui éclaire dans toute sa fatalité la logique de l’immolation de Notre-Dame. Dans l’Afrance d’aujourd’hui, cette nef qui a traversé neuf siècles de troubles avait plus de raisons de flamber que de rester intacte.

    Notre-Dame de Paris. Dans nos têtes, infailliblement, le nom évoque bien plus qu’une architecture. Il rappelle «la double solennité, réunie depuis un temps immémorial, du jour des Rois et de la Fête des Fous». Il réveille le joyeux chahut des escholiers et des moinillons, il anime les silhouettes du bon peuple de Paris s’amassant dans ce qui était alors le plus vaste espace couvert au monde, et qui servit aussi bien, des siècles durant, à célébrer Dieu qu’à abriter les mules et les va-nu-pieds.

    Notre-Dame fut bâtie une première fois par des générations de maçons et une deuxième fois par un seul homme, posté nu devant son lutrin et giclant frénétiquement, en moins de trois ans, à la plume d’oie pâteuse sur d’immenses feuilles de papier, un univers complexe dont ses malingres descendants armés de traitements de texte et de bases de données ne pourraient esquisser la centième partie sans s’y noyer. Notre-Dame de Paris, depuis deux cents ans, est mariée dans sa démesure au génie extravagant du plus grand romancier qui fut.

    Qu’elle s’ancre dans l’obscure persévérance des compagnons ou la fulgurance démoniaque de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris témoigne du passage d’une autre race sur cette terre, d’une race de géants. Échouée au nanométrique XXIe siècle, elle y «brille comme une vieille épée qu’on déterre» (Tsernianski), comme une de ces armes dont on se demande, en les voyant aujourd’hui, quel poignet pouvait les manier. Et quelle chair survivre à leurs coups.

    La négligence est pire que le crime

    Voici des décennies qu’elle gisait là, comme Gulliver à Liliput, entravée d’un réseau de câbles, envahie d’un grouillement de touristes, truffée d’une forêt de dispositifs et de règles de sécurité. Et voici que la grâce des flammes l’a libérée— pour quelques années au moins — de ce servage industriel indigne d’une servante de Dieu.

    «Notre-Dame s’est échappée!» Je roulais ce lundi soir vers ma maison pendant que mon téléphone posé sur le siège passager faisait défiler les images que m’envoyait un ami. Ce n’était pas possible! Ma gorge hésitait entre le rire et le sanglot. «Elle s’est échappée!» ai-je fini par dire, tout haut. «Affranchie!»

    Notre-Dame était une scandaleuse irruption d’éternité dans le poulailler de l’instant-culture. Elle était l’otage d’un temps et d’une population — peut-on encore parler de peuple? — incapables de la comprendre et trop faibles pour la sauvegarder. Avant même d’avoir maîtrisé l’incendie, on l’a proclamé accidentel, enclenchant d’emblée l’appareillage de la restriction mentale devenue obligatoire lors de chaque traumatisme collectif.

    Accidentel, soit! Un avion se crashe par accident: on désigne aussitôt le pilote, le fabriquant, l’aiguilleur — bref quelqu’un. Cinq jours plus tard, à Notre-Dame, c’est toujours personne. La buée de l’émotion est plus dense encore que les sinistres fumées jaunes de lundi. Soupirer tant qu’on veut, ne surtout pas réfléchir: doctrine appropriée pour les humains au «cœur dur et à la tripe sensible» comme Bernanos diagnostiquait ses contemporains.

    Accidentel, nécessairement! Toute autre hypothèse est impensable et, surtout, insoulevable pour les épaules malingres des nains gestionnaires. On a vu l’ex-architecte de la Dame étaler sa stupéfaction chez Pujadas: ça ne brûle pas comme des allumettes, le chêne presque millénaire! «Il faut mettre beaucoup de petit bois pour y arriver!», lâcha-t-il en plaisantant à moitié, créant la gêne sur le plateau. Dès le lendemain, le gouvernement mit en place une «communication davantage centralisée» afin que les architectes et autres gardiens du patrimoine ferment leur bec.

    Les rois foireux

    On fuit comme la peste l’idée du geste intentionnel. Comment affronter des terroristes qui auraient le pouvoir de frapper ce pays en son cœur même? Et que faire si l’analyse rationnelle devait aboutir à un scénario de type «incendie du Reichstag», ou tout du moins à une exploitation cynique d’une catastrophe historique par le pouvoir en place? Prendre les armes? Qui, parmi ces conspirationnistes de réseaux sociaux, aurait la force d’aller au bout de ses conclusions?

    La piste criminelle est un cauchemar, mais la piste accidentelle est pire. D’un côté, on aurait affaire, dans le «système» ou hors de lui, à des criminels hideux mais capables. De l’autre, à des jean-foutre absolus, sans aucune valeur, qui auraient tellement dépouillé et désorganisé l’État qu’il n’est plus capable de veiller efficacement sur le premier monument de France (et son plus gros atout touristique)(1).

    Mais la Dame n’en a cure, de ces discussions académiques. La Dame s’est envolée vers le ciel drapée dans ses volutes jaunes. On peut bien promettre pour dans cinq ans une cathédrale reconstruite «plus belle qu’avant», blanchir les milliards des évadés fiscaux, appeler au «geste architectural contemporain» (= provocation prétentieuse en langue de bois d’énarque), rivaliser de mauvais goût et de transgressions. Rien ne rendra au socle de pierre sa «forêt» de chênes que quatre générations de bûcherons et de charpentiers affinèrent avant d’oser la hisser sur les ogives. Le nom du nain qui l’a laissée partir en fumée est d’ores et déjà gravé — ce seul exploit y suffit — dans la lignée des rois foireux, après celui qui, le jour même de son investiture, fut contraint par la foudre de retourner penaud sur son tarmac au lieu d’aller montrer patte blanche à la reine teutonne, à Berlin (2). Le doigt de Dieu n’est pas une plaisanterie. Notre-Dame de Paris, le roman aussi monumental que le temple, ne s’ouvre-t-il pas sur le mot ANÁΓKH (anankè): fatalité?

    Slobodan Despot (Antipresse, 21 avril 2019)

     

    NOTES
    1. Comme l’a résumé le grand diplomate et militant humanitaire Craig Murray: «Comme d’autres Etats occidentaux, la France possède d’incroyables technologies, amassées à coups de trillions d’euros, capables de détruire des villes entières en un instant. Mais elle a investi dans des échelles et des lances trop modestes pour sauvegarder Notre-Dame et son héritage…»

    2. Élucidant du même coup le quatrain d’Onuphre que je citai dans mon éditorial du Nouvelliste le 18 mai 2012: «Lorsque Hollande Hongroys vaincra/Et tiendra couronne de France,/Ciel son vol foudroyera/Par despit de male alliance.»

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  • Les populistes à l'assaut de l'europe...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°177, avril 2019 - mai 2019) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré au populisme à l'assaut de l'Europe, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec John Milbank et Adrian Pabst, Mathieu Baumier, Etienne Chouard, Fiorina, Pierre Conesa et Olivier Entraygues, les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, d'Yves Christen et de Slobodan Despot et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial           

    Populistes, encore un effort ! , par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

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  • Les Gilets jaunes, la Suisse et Slobodan Despot !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Slobodan Despot à Xavier Moreau pour Stratpol et consacré au regard des Suisses sur les Gilets jaunes. Editeur, directeur de la lettre hebdomadaire Antipresse, Slobodan Despot a publié deux romans, Le miel (Gallimard, 2014) et Le rayon bleu (Gallimard, 2017).

     

                                    

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  • Cannibale lecteur...

    Les éditions Favre viennent de publier un recueil de chroniques littéraires de Pascal Vandenberghe intitulé Cannibale lecteur - Chroniques littéraires, mais pas que. Actif depuis trente-cinq ans dans l'édition et la librairie, Pascal Vandenberghe est le chroniqueur littéraire d'Antipresse, l'hebdomadaire de Slobodan Despot.

     

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    " L'auteur de ces chroniques ne se prétend pas " journaliste ", ni " critique littéraire ", il n'en est que plus libre dans ses choix et ses analyses. Si son recueil devait faire office de " manifeste ", ce pourrait être ce que Gilles Heuré dit de Léon Werth, dans l'essai biographique qu'il lui a consacré : " La critique littéraire ne doit pas se contenter de parler des livres à la mode ni des auteurs connus dont on devine qu'ils seront lus par les critiques contemporains, les augustes plumes de la grand presse qui les évoqueront à l'envi, ceux qui, comme disait Jaurès, se contentent de promener "leur âme au milieu des chefs-d'œuvre". La première règle est de ne jamais parier sur l'inculture de ses lecteurs et de ne jamais miser sur leur indifférence à l'égard de ce qu'ils ne connaissent pas, mais dont rien n'autorise à penser qu'ils ne voudraient pas le connaître ".
    Cannibale lecteur applique ce principe en misant sur la curiosité des lecteurs et leur appétit de culture. Un privilège dont il faut profiter, car ce genre de recueils a ceci de gratifiant, c'est qu'à chaque page on a le sentiment d'avoir acquis une pièce supplémentaire au puzzle qui permet une meilleure compréhension de la vie des hommes. "

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